L’ACTE II DU DÉMANTÈLEMENT DE L’EUROPE, par François Leclerc

Billet invité

Que pèse le destin de la Grèce oubliée dans son coin, quand Donald Trump joue l’éclatement de l’Europe en choisissant ses partenaires et en cajolant la Russie, et quand les négociateurs du Brexit effectuent les tours de chauffe d’une compétition qui s’annonce acharnée ? Les dirigeants européens, qui peinent à gérer leurs désaccords, pourront-ils longtemps conserver un front uni ? Ne préféreront-ils pas faire passer en premier la défense de leurs intérêts particuliers ? Sous ces effets conjugués, nous abordons l’acte II du démantèlement de l’Europe.

LA GRÈCE ET L’ITALIE SUR LE FIL, par François Leclerc

Billet invité.

Dans l’attente que le jeu avec Donald Trump et Theresa May se soit un peu calmé, et que les élections européennes de cette année soient passées, le moment n’est pas encore venu de prendre des décisions afin de solidifier une Europe de plus en plus contestée. Le seront-elles d’ailleurs jamais ? Dans l’immédiat, des précautions sont prises pour geler le contexte en Grèce et en Italie, où la situation est la plus instable.

HONNEUR AUX CONTRIBUABLES ITALIENS ! par François Leclerc

Billet invité.

La tentative de trouver sur le marché les 5 milliards d’euros nécessaires au sauvetage de Monte dei Paschi di Siena (MPS) ayant fait long feu, le gouvernement italien a annoncé dans la nuit son sauvetage sur fonds publics, précisant que les petits épargnants seront « garantis à 100% ». L’État, dont le montant de l’intervention n’a pas été dévoilé, deviendra le principal actionnaire de MPS, ce qui « nous donnera la possibilité d’aller de l’avant avec l’élimination accélérée des créances douteuses » a commenté Marco Morelli, son patron. En d’autres termes d’éponger les pertes.

LA CRISE POLITICO-BANCAIRE ITALIENNE, par François Leclerc

Billet invité.

Encore une grande réalisation européenne qui ne tient pas ses promesses ! La construction de l’Union bancaire restait inachevée pour cause de profond désaccord sur la création d’un fonds de mutualisation des pertes, mais elle va voir ses principes bafoués, dans le but d’assurer le sauvetage de la banque Monte dei Paschi di Siena (MPS) et de tenter d’en faire autant de Matteo Renzi.

Italie, Espagne, Grèce : TROIS EXPRESSIONS D’UNE MÊME CRISE, par François Leclerc

Billet invité.

Le camouflet à Matteo Renzi que représente l’éclatante victoire du Non à son référendum constitutionnel est venu « des familles de la classe moyenne appauvries par la crise économique, des jeunes sans travail, des ouvriers qui se sentent menacés par les migrants et des employés dont les salaires ne suffisent plus. C’est le peuple de la révolte, expression du même malaise qui a produit le Brexit au Royaume-Uni et a porté Donald Trump à la Maison Blanche ». Telle est l’analyse que propose le quotidien La Stampa.